Pour un particulier, il existe différentes manières d’investir dans l’immobilier. Le plus courant est d’acquérir un bien pour le mettre en location. Mais il est possible, également, d’acheter des parts dans un projet immobilier : on parle alors de « pierre-papier ». Il se trouve que le crowdfunding immobilier est une manière innovante de mettre son argent dans la pierre, en investissant des sommes faibles (ce qui limite les risques) tout en profitant de rendements potentiellement élevés. Eppler Immoove fait le point sur ce mode de financement original qui a définitivement le vent en poupe !
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
Le crowdfunding immobilier est un mode de financement participatif qui consiste à réaliser une levée de fonds auprès d’investisseurs particuliers, afin de financer un projet immobilier, le plus souvent dans la construction ou dans la réhabilitation. Ce concept venu des États-Unis connaît un essor fulgurant en France depuis quelques années, en offrant à monsieur et madame tout-le-monde l’opportunité d’investir dans la pierre avec une grande facilité et en limitant les risques.
Le principe du financement participatif appliqué à l’immobilier est simple : la participation de chacun est faible, mais la force du nombre permet de collecter des sommes importantes qui viennent financer des projets d’envergure. Ce type de projet est, le plus souvent, porté par un promoteur ou par un marchand de biens : il s’agit de bâtir un programme neuf, de réhabiliter un immeuble ou de vendre à la découpe (parmi les opérations les plus courantes).
Pour les professionnels, le crowdfunding immobilier permet de lever des fonds en complément des prêts bancaires, de plus en plus difficiles à obtenir. C’est aussi une façon d’offrir aux établissements de prêt un maximum de garanties, en plus des lots déjà vendus (dans le cas d’un promoteur).
Comment fonctionne le crowdfunding immobilier ?
En tant qu’investisseur, vous apportez des fonds à la hauteur de vos possibilités dans le cadre du financement d’un projet immobilier. Une fois l’opération terminée, vous touchez une rémunération calculée sur la base d’un objectif de profitabilité, à condition que le professionnel ait réalisé une plus-value. Dans la plupart des cas, l’opération se clôt lorsque les biens sont (re)vendus.
Prenons l’exemple d’un promoteur ayant le projet de bâtir un immeuble neuf. Le solliciteur récolte des fonds auprès des particuliers en complément de la pré-commercialisation des lots du futur bâtiment. À l’achèvement des travaux, et une fois tous les lots vendus, les investisseurs se font rembourser leur capital et touchent les intérêts générés par l’opération.
Il y a deux manières de pratiquer le crowdfunding immobilier :
- En achetant directement des parts auprès du professionnel, via une société civile.
- En passant par une plateforme de financement participatif, comme il en existe beaucoup (parmi lesquelles Homunity ou Lymo). Cette solution offre davantage de sécurité : les opérateurs s’occupent de sélectionner des placements pertinents et sûrs avant de les proposer aux internautes, car ils ont tout à gagner à ce que les opérations aboutissent.
Quels sont les avantages du financement participatif dans l’immobilier ?
Le crowdfunding immobilier offre plusieurs avantages :
- L’accessibilité financière. Contrairement à un investissement classique, y compris en SCI, il est possible d’investir de faibles montants dans la pierre via le crowdfunding, et sans actionner le levier du crédit. Le ticket d’entrée sur les plateformes tourne autour de 1 000 €, ce qui permet à des investisseurs modestes de participer à des projets immobiliers.
- Un risque limité. La faiblesse des montants investis tend à réduire fortement le risque de pertes financières. De plus, les projets concernés font preuve d’une indiscutable solidité. Ce qui n’empêche pas de faire preuve de prudence dans le choix des plateformes et des promoteurs.
- La simplicité du projet. Le crowdfunding immobilier permet d’investir dans le neuf sans effectuer aucune démarche complexe : pas de recherche de bien ni de financement, pas de travaux à réaliser, pas de locataires à trouver… Les plateformes qui jouent les intermédiaires s’occupent de tout : vous n’avez plus qu’à sélectionner les projets qui vous semblent les plus pertinents. En outre, tout se fait en ligne, sans bouger de chez soi.
- Un rendement potentiellement élevé. Les promoteurs mettent régulièrement en avant des taux de rentabilité prometteurs, jusqu’à 10 %. Dans les faits, bien entendu, aucun rendement n’est jamais garanti dans le cadre d’un investissement immobilier – et c’est important d’avoir cette réalité bien en tête.
- Un investissement à court terme. Le crowdfunding immobilier se caractérise par des placements à court terme, avec un retour sur investissement dans un délai de 12 à 36 mois (une fois l’opération terminée). C’est l’horizon le plus court possible pour un placement, y compris boursier.
Bien sûr, tous les avantages du crowdfunding immobilier ne doivent pas faire oublier qu’il existe aussi des inconvénients. En particulier : le risque de défaillance inhérent à tout projet immobilier (concernant le promoteur/marchand de biens, la plateforme, ou le projet lui-même). Le risque de perte de capital. Et le fait que les liquidités restent indisponibles durant toute la durée de l’investissement. Ce sont des points à prendre en compte.
Au final, le crowdfunding immobilier représente une bonne opportunité d’investissement pour les particuliers, avec des tickets d’entrée faibles, des risques modérés et des rendements élevés. C’est une excellente manière de développer son patrimoine en diversifiant ses placements. Avant de vous lancer dans l’aventure, discutez-en avec nos conseillers et nos conseillères en immobilier !
