Dans le cadre d’une vente, le propriétaire d’un logement doit réunir un certain nombre de données techniques dont il devra informer ses futurs acquéreurs. La notion de « surface » est l’une des plus déterminantes, car cette information doit nécessairement être intégrée aux mentions contenues dans l’annonce de vente. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les types de surfaces à prendre en compte ? Comment calculer la surface d’un appartement à Charenton sans commettre d’erreur ? L’agence Eppler Immoove vous donne les clés pour ne plus vous tromper !
Surface d’un appartement à Charenton : pourquoi c’est important ?
Connaître la surface d’un logement à vendre est essentiel à trois égards : cela vous permet d’estimer au mieux sa valeur, de fixer le juste prix, et enfin d’optimiser sa présentation en apportant les informations pertinentes à vos acquéreurs. C’est donc un préalable incontournable à toute transaction.
La surface d’un bien immobilier est exprimée en mètres carrés. Pour la calculer, il faut considérer chaque pièce, une par une, dont on multiplie la largeur par la longueur : par exemple, une chambre de 3 mètres sur 3 mètres aura une surface de 9 mètres carrés. C’est relativement simple pour les pièces carrées ou rectangulaires, mais un peu plus complexe dans le cas de formes particulières – la bonne technique consistant alors à diviser la surface en plusieurs sections. Une fois toutes les pièces mesurées, on additionne les chiffres pour obtenir la surface totale.
Mais quelle surface exactement ? Parce qu’il peut s’avérer difficile de s’y retrouver, nous vous aidons à y voir plus clair au sujet de la surface de votre appartement à Charenton.
La surface habitable, ou les espaces de vie disponibles au sein du logement
La notion de « surface habitable » renvoie aux zones de l’appartement où l’on peut vivre : le séjour, les chambres, la cuisine, la salle de bains, un WC indépendant, l’entrée, la buanderie, le dressing, etc.
La réglementation (Code de la construction et de l’habitation, art. R111-2) la définit comme la « surface de plancher construite » dont on déduit plusieurs composantes du logement qui ne sont pas prises en compte dans le calcul : murs, cloisons, gaines, cages d’escalier, marches, embrasures de portes et de fenêtres. En outre, sont considérées comme habitables uniquement les pièces dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 mètre.
Le calcul consiste à mesurer la surface au sol pour chaque pièce, puis à additionner les valeurs, en incluant toutes les pièces dont la hauteur dépasse 1,80 mètre et qui sont effectivement intégrées au logement (hors dépendances). Cela exclut les combles non aménagés, la cave et le garage.
Attention : l’affichage de la surface habitable dans l’annonce n’est obligatoire que pour une maison individuelle ou dans le cadre d’une location. Pour la surface d’un appartement à Charenton mis en vente, la seule règle concerne la surface privative (loi Carrez), sur laquelle nous reviendrons plus bas.
La surface utile : révéler tout le potentiel d’une habitation
La surface utile constitue une information précieuse lors d’une vente, dans la mesure où elle permet aux acquéreurs de mieux se rendre compte des possibilités offertes par le logement. En effet, ce calcul tient compte de l’ensemble des espaces mis à la disposition des occupants, y compris ceux qui ne sont pas directement destinés à être habités, mais qui peuvent être aménagés dans ce sens – les annexes. Cela peut s’avérer intéressant, par exemple, pour des acquéreurs qui envisageraient d’exploiter certains espaces peu ou pas utilisés.
Pour calculer la surface utile d’un logement, on prend la surface habitable à laquelle on ajoute la moitié des annexes : uniquement celles qui sont réservées à l’usage exclusif de l’occupant (ce qui exclut de facto les parties communes) et qui font plus d’1,80 mètre de plafond. Cela comprend : les balcons, loggias, vérandas, caves, sous-sols, greniers, combles aménageables, remises, ateliers, resserres, etc. Mais aussi : les séchoirs et celliers extérieurs au logement ; les terrasses en étage ou aménagées sur le toit d’une construction enterrée ou semi-enterrée, dans la limite de 9 m2 ; le garage pour une maison individuelle, lorsqu’il n’est pas utilisé pour garer la voiture (en retirant 12 m2 pour l’intégrer au calcul). En revanche, les jardins, garages et cours intérieures sont exclus.
La surface privative, une information indispensable pour les lots de copropriété
Encore différente, la surface privative tient compte de la surface du plancher après déduction des surfaces occupées – de la même façon que la surface habitable, mais en excluant moins d’éléments. Elle prend aussi en compte les surfaces closes et couvertes, comme les terrasses, balcons et sous-sols. Ce calcul ne se fait que dans un cas de figure : lorsque le logement proposé à la vente est un lot de copropriété.
Cette mesure s’appelle aussi « surface loi Carrez » et fait l’objet d’un diagnostic spécifique dans le cadre de la vente d’un bien en copropriété. Elle doit apparaître dans l’annonce et dans les documents officiels de transaction : compromis de vente et acte définitif. Idéalement, cette mesure doit être effectuée par un diagnostiqueur professionnel, car une erreur commise dans l’affichage de cette information peut aboutir à une sanction (en particulier, une réduction du prix de vente).
Pour vous simplifier la vie et éviter les erreurs, il est recommandé de confier le calcul de la surface de votre appartement à Charenton à des professionnels de la vente, qui eux-mêmes collaborent avec des diagnostiqueurs aguerris. Contactez notre équipe et parlez-nous de votre projet !
