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vente immobilière à Charenton
Vendre un bien

Quels sont les pièges à éviter pour votre vente ?

Vous envisagez de vendre un appartement ou une maison ? Vous voulez que tout se passe au mieux, sans heurts ni mauvaises surprises ?

Alors, voici mon conseil : faites preuve de vigilance.

Car la voie de la transaction est semée d’obstacles… et de pièges bien dissimulés. Des aléas qui peuvent avoir des conséquences sur votre projet de vente immobilière à Charenton, depuis le retard sans gravité jusqu’à la remise en cause pure et simple de votre cession.

(Oui, j’ai déjà assisté à des annulations pour cause de vice caché par exemple… et ce n’est pas drôle à voir !)

Pour avoir accompagné des centaines de vendeurs au fil des années, j’ai appris à identifier les nombreux pièges tendus aux propriétaires et à les contourner.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous partager les plus fréquents – mais aussi les plus dangereux pour votre transaction. Dangereux, parce que souvent difficiles à repérer pour les non-initiés.

Alors, ouvrez grand les yeux : nous partons à la recherche des embûches, leurres et autres traquenards qui vous attendent sur la route d’une vente réussie !

1. Se lancer dans un projet de vente immobilière à Charenton au pire moment

Ce n’est pas toujours facile à comprendre (surtout quand on a un projet de vente sur le feu et qu’il ne peut pas attendre), mais l’immobilier est un marché cyclique :

Il y a des moments plus favorables que d’autres.

Et là, je ne parle pas de la saison. On sait bien qu’il est plus facile de vendre en été, pour des raisons évidentes (le soleil, des journées plus longues, les vacances !!). Mais, entre nous, un vendeur peut tout à fait trouver preneur tout au long de l’année, qu’il fasse beau ou moche.

Là n’est donc pas la question.

Non, je parle du contexte économique – qui, lui, peut véritablement influer en mal sur votre vente immobilière à Charenton.

Une conjoncture marquée par la hausse des taux d’intérêt, par la baisse du pouvoir d’achat des acquéreurs et/ou par un déséquilibre entre l’offre et de la demande, risque fort de ralentir votre processus de transaction. Voire de vous contraindre à le repousser, au risque d’y perdre beaucoup.

Bref, avant de faire le moindre geste, la première chose est de regarder de près les données du marché (idéalement, avec l’assistance d’un professionnel de l’immobilier – après tout, c’est son job). Et de répondre à cette question cruciale : le moment est-il propice à une vente ?

Si la réponse est non et que vous avez la possibilité d’attendre, alors… ne vous pressez pas !

2. Choisir le premier conseiller immobilier venu

Ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire : vous avez tout intérêt à faire appel à un professionnel de la transaction pour vous aider dans votre vente immobilière à Charenton.

Je ne vais pas ici vous lister les avantages d’une agence (mais j’y pense très fort tout en écrivant). Car ce n’est pas la question.

La question, c’est celle du choix.

Ma recommandation étant celle-ci : ne vous précipitez pas dans la première agence venue. Même si je reconnais que c’est tentant, surtout quand c’est l’agence qui vient à vous… la plupart du temps, en vous promettant une « estimation gratuite ».

Que l’estimation soit gratuite, ce n’est pas un problème. Le souci vient du fait que la gratuité est trop souvent un produit d’appel : elle attire votre attention sur une enseigne particulière, mais sans vous donner aucune information concrète quant à ses compétences.

La gratuité, c’est bien. Mais cela ne suffit pas. Une estimation ne doit pas être « gratuite » et point à la ligne : elle doit être intégrée à une offre de service globale, combinée avec toutes les prestations indispensables pour favoriser la réussite de votre projet de vente.

Cette idée de l’estimation comme produit d’appel conduit les vendeurs à prendre des décisions mal informées.

Prenez l’exemple du mandat de vente.

Trop souvent, les propriétaires choisissent de collaborer avec plusieurs agences différentes, chacune proposant sa propre estimation (gratuite, donc). Mais c’est un mauvais calcul. Car avec 10 conseillers immobiliers concurrents sur le dossier, sans qu’aucun n’ait de certitude de gagner la partie, vous aurez zéro motivation.

Tandis qu’un mandat exclusif vous donne la certitude de pouvoir compter sur un professionnel 100 % impliqué dans votre transaction.

Bref, prenez le temps de choisir votre agence immobilière, mais faites-le sur de bons critères, et surtout, choisissez-en une seule et accordez-lui votre confiance pleine et entière !

3. Fixer un prix trop élevé pour une vente immobilière à Charenton

C’est LE piège par excellence dans lequel vous risquez de tomber : celui de la surestimation.

Pourquoi ? Parce que vous allez certainement commencer par estimer vous-même votre appartement ou votre maison.

Oh, vous allez le faire prudemment, bien sûr. Vous allez consulter une carte des prix, checker les valeurs sur Charenton et sur votre quartier spécifique. Puis, vous irez faire une estimation automatisée sur un outil en ligne, en remplissant quelques champs – adresse, superficie, nombre de pièces, année de construction.

Vous allez aussi jeter un œil aux prix sur Leboncoin. Et constater que, par exemple, l’appartement de l’immeuble d’en face (qui ressemble furieusement au vôtre, dites donc) est proposé à [insérez ici un prix qui vous donne envie].

Vous saurez que le résultat de ces recherches n’est qu’une approximation. Qu’il ne faut pas le prendre pour argent comptant.

Et pourtant, vous y croirez. Parce que ce prix de vente sera en accord avec vos attentes.

Oui, mais pas avec la réalité du marché.

Pour avoir un prix en accord avec le marché, il n’y a qu’une seule solution viable : il faut faire réaliser une estimation par un professionnel. Il est le seul à pouvoir combiner les critères et les interpréter de manière à vous servir une estimation de valeur cohérente, aussi proche que possible de la réalité.

Tiens, je vous donne un exemple.

J’ai réalisé une estimation, il y a quelques mois, dans un appartement de la rue T… à Charenton.

Le propriétaire avait prévu le coup et fait sa propre évaluation sur Internet. Il avait même pris la peine d’imprimer les résultats – en guise de preuve.

Mais le prix donné par ces sites ne correspondait pas à la réalité du marché. L’erreur était inévitable : ces outils ne tiennent pas compte des spécificités d’un bien, seulement de ses caractéristiques générales.

En l’occurrence, dans cet appartement, il y avait beaucoup de travaux à prévoir. De gros travaux qui justifiaient une décote importante.

Mais ça, son estimation digitale ne l’avait pas pris en compte… puisque personne n’était venu voir le bien avant moi.

Quand je lui ai présenté mon estimation, le propriétaire a reçu un choc.

Mais voilà : j’ai étayé mon évaluation avec des chiffres, des études de marché et des comparatifs. J’ai mis en avant la moyenne des transactions réalisées pour le même type de bien durant les mois précédents. Et j’ai estimé à la louche le montant des travaux à réaliser (il se trouve que le devis établi par une entreprise de rénovation affichait une somme très proche de mon évaluation).

Et vous savez quoi ? Le vendeur m’a fait confiance.

Il n’est pas tombé dans le piège de la surestimation. Mais il aurait très bien pu : avec le prix envisagé au départ, sauf miracle, il ne serait jamais parvenu à vendre. Et se serait rendu compte de son erreur après plusieurs mois de galère.

4. Chercher à dissimuler les défauts du logement

Je termine avec un piège très commun, et particulièrement tentant pour un propriétaire qui souhaite vendre au meilleur prix.

Je veux parler du fait de jouer les cachotiers. D’éviter soigneusement de dire au visiteur que la plomberie a sauté la semaine passée. Ou que les taches sur les murs de la chambre proviennent de l’humidité persistante, et non pas d’un jeu d’enfant ponctuel qui a mal tourné.

Oui, les vendeurs tentent parfois de dissimuler des défauts mineurs, croyant que cela facilitera leur vente.

Mais attention : ce stratagème peut se retourner contre vous !

Un acheteur averti détectera rapidement les points faibles du bien. Et s’il découvre, après l’achat, un vice caché que vous aviez « oublié » de lui signaler, cela pourrait se traduire par une remise en cause de votre transaction…

Voire, dans le pire des cas, par des poursuites judiciaires. Avec le versement de dommages et intérêts.

Alors, plutôt que de chercher à masquer un problème, faites preuve de transparence. Et essayez de mettre l’accent sur les bons côtés du logement, histoire de compenser.

Aussi, une bonne manière de parer aux objections consiste, pour des soucis plus sérieux, à présenter des fourchettes de prix pour les travaux. C’est une astuce qui tend à rassurer les acheteurs, sur le mode : « Je connais les défauts de mon bien, mais la bonne nouvelle, c’est que ça ne coûtera que XXX euros pour réparer ça ».

Dites-vous qu’il n’y a aucun problème rédhibitoire, dès lors qu’il est pris en compte dès le départ.

 

En évitant ces pièges, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir votre vente immobilière à Charenton.

Et si vous souhaitez vous faire accompagner pour votre transaction, n’hésitez pas à nous contacter !

Article écrit par:

Vous êtes nombreux à nous suivre sur notre blog et sur les réseaux sociaux ! J'ai voulu au travers ces articles partager avec vous mes 2 passions l'immobilier et ma ville. Charenton-le-Pont est une commune dynamique et moderne qui a su conserver sa dimension humaine. Il faut prendre le temps d'en explorer les recoins pour découvrir ses merveilles. Pour vous aider, j'ai sélectionné pour vous les bons plans à ne pas rater.

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