En tant que professionnelle de l’immobilier, je sais à quel point l’étape de la recherche de financement peut être déterminante dans un processus d’achat.
Oui : si vous comptez injecter plusieurs centaines de milliers d’euros dans votre projet, vous avez tout intérêt à avoir une idée claire de la provenance des fonds !
Dans un précédent article, je vous ai expliqué comment évaluer votre budget d’acquisition.
Aujourd’hui, je voudrais vous proposer de couvrir l’étape suivante : celle du financement de votre achat immobilier à Charenton.
Quelles sont vos options ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque levier de financement ?
Faisons le point ensemble.
Quelles sont vos options de financement pour votre achat immobilier ?
Au global, on peut distinguer 4 grandes options pour financer un bien immobilier. Il y a les fonds propres, le prêt bancaire classique, les prêts aidés, et les solutions alternatives.
Allons voir cela de plus près.
Le financement sur fonds propres
La notion de « fonds propres » désigne les sommes d’argent que vous pouvez injecter dans votre projet sans réaliser un emprunt, et sans solliciter des tiers extérieurs à votre famille. Ces fonds peuvent provenir de différentes sources :
- Votre épargne personnelle (compte courant, livret A, livret développement durable et solidaire, etc.).
- Un plan d’épargne dédié à l’immobilier (PEL ou CEL), dont le montant est généralement utilisé comme apport personnel.
- Votre épargne salariale: les sommes issues de la participation ou de l’intéressement et placées sur un plan d’épargne d’entreprise ou sur un plan d’épargne retraite individuel ou collectif.
- Une donation familiale ou une succession.
- La revente d’un bien immobilier existant.
Cette solution de financement d’achat immobilier reste la plus simple : vous n’avez pas de formalités bancaires à réaliser, pas d’intérêts à rembourser, pas d’engagements à prendre. Vous disposez de votre argent comme vous l’entendez, et vous profitez d’une propriété libre de tout crédit.
Évidemment, peu d’acquéreurs peuvent se permettre d’acheter un bien immobilier comptant uniquement sur leurs fonds propres. Le plus souvent, ces sommes servent de complément ou d’apport, sans pour autant couvrir la totalité du montant dû.
Mais c’est déjà un sacré coup de pouce !
Il existe une exception : la revente d’un bien. C’est la solution la plus courante, parce qu’elle permet de réinvestir le capital obtenu dans un nouveau projet, généralement pour acheter plus grand, plus confortable, ou mieux situé.
C’est toutefois un projet suffisamment complexe pour nécessiter l’assistance d’un professionnel de l’immobilier, car les obstacles sont nombreux.
Le financement par prêt bancaire
Le prêt bancaire classique constitue le levier de financement le plus courant, non seulement pour un premier achat immobilier, mais aussi pour compléter le montant induit par l’acquisition d’une nouvelle propriété après la vente d’un bien.
L’accès au crédit dépend de plusieurs paramètres : votre capacité d’emprunt, le montant total souhaité, la durée de remboursement, le taux d’intérêt, et les frais annexes. Ajoutons l’incontournable apport personnel, qui doit compter pour au moins 10 % de la somme désirée.
Notez également que le prêt « classique » ou « amortissable » (avec un taux fixe ou variable) n’est pas l’unique solution de financement d’un achat immobilier à crédit. Vous pouvez aussi opter pour d’autres solutions, en fonction de votre situation :
- Le crédit in fine pour rembourser uniquement les intérêts pendant la durée du prêt, et le capital seulement à l’échéance. Un levier idéal pour investir dans un bien locatif, tout en mettant les loyers de côté pour rembourser le solde en fin de course.
- Le prêt relais pour faire l’acquisition d’une nouvelle propriété avant de revendre l’ancienne.
- Le crédit hypothécaire qui consiste à mettre un bien immobilier existant en garantie pour obtenir un prêt.
Le crédit amortissable reste la méthode la plus simple pour acheter une résidence principale. Mais attention à bien négocier vos conditions de prêt !
Dans l’idéal, faites-vous accompagner par un conseiller immobilier ou, au minimum, par un courtier spécialisé.
Les prêts aidés et conventionnés
Vous avez besoin d’aide pour financer votre projet d’achat immobilier à Charenton ? Rassurez-vous : le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs pour soutenir les efforts des ménages qui ambitionnent d’accéder à la propriété.
Je vous livre un aperçu des principales aides financières :
- Le prêt à taux zéro, idéal pour un premier achat. Il est octroyé sous conditions de ressources.
- Le prêt Accession sociale destiné aux ménages aux revenus modestes, exclusivement pour l’acquisition d’une résidence principale.
- Le prêt Action Logement réservé aux salariés du secteur privé, et son équivalent pour la fonction publique : le prêt Fonctionnaire.
- Le prêt Employeur, proposé par certaines entreprises à leurs salariés, avec des taux d’intérêt avantageux.
- Les prêts conventionnés, accordés par les banques qui ont signé une convention avec l’État. Ils sont octroyés sans conditions de ressources, mais souvent à des taux élevés.
- Les prêts consentis par des mutuelles et des caisses de retraite, en fonction de la profession concernée. Renseignez-vous auprès de votre organisme compétent.
Les solutions alternatives de financement
Dans cette catégorie, je liste toutes les autres options de financement d’achat immobilier : celles qui ne résultent ni d’une utilisation des fonds propres, ni d’un emprunt bancaire, ni d’une aide publique.
Cela vous intrigue ? En voici des exemples :
- Le financement participatif, ou « crowdfunding immobilier ». En pratique, vous mettez en place une cagnotte pour vous aider à réunir l’argent nécessaire. En contrepartie, vous pouvez, par exemple, distribuer une partie des revenus locatifs à hauteur des investissements consentis.
- Le prêt familial ou amical, accordé par un tiers privé qui n’est pas une banque. La personne qui vous octroie le prêt peut établir ou non des intérêts. Mais dans tous les cas, l’administration fiscale recommande la mise en place d’un échéancier de paiement.
- Le viager, qui consiste à acheter un bien et à verser une rente au vendeur jusqu’à son décès (mais vous ne pouvez pas occuper le logement dans l’intervalle).
- La société civile de placement immobilier (SCPI), une solution permettant d’acheter des parts dans un bien ou dans un immeuble, au lieu de l’acquérir en direct.
Ces solutions ne sont toutefois pas adaptées à l’achat d’une résidence principale.
Adaptez votre financement à votre projet immobilier
Vous l’aurez compris en lisant ce qui précède : la bonne solution de financement dépend avant tout de la nature de votre projet d’achat immobilier.
Prenez deux exemples :
- Vous envisagez d’acquérir votre résidence principale. Dans ce cas de figure, vous ne pouvez compter que sur vos propres revenus pour financer votre projet. Vous aurez besoin d’un emprunt bancaire, complété par une partie de vos fonds propres et par des aides publiques.
- Vous souhaitez réaliser un investissement locatif. Ici, votre choix de leviers de financement est plus large : vous pouvez souscrire un prêt in fine, recourir à des solutions alternatives, ou encore réaliser un montage financier qui cumule plusieurs options. (Sans parler des dispositifs de défiscalisation qui peuvent grandement faciliter votre projet.)
Besoin d’un accompagnement personnalisé ?
Le financement d’un achat immobilier à Charenton implique de prendre en compte de nombreux paramètres.
En tant que conseillère immobilière expérimentée, je peux vous aider à y voir plus clair et à choisir la meilleure stratégie pour concrétiser votre projet en toute sérénité.
N’hésitez pas à me contacter… et discutons-en ensemble !
